Accéder au contenu principal

Cité







cité 1




L’herbe sale
Frôle les carcasses de béton
Les fenêtres aveugles
Regardent nulle part

Les passants passent

Les fenêtres aveugles
Regardent nulle part
L’herbe sale frôle les carcasses de béton

La banlieue s’alanguit silencieusement

















Cité2

A l’horizon carcasses de béton
Temps ralenti ciel lugubre gris
Herbe jaune semée de papiers gras
Arbres malades tendant les bras

Aux murs d’indéchiffrables graffitis
Le mot rêve en lettres bleues écrit
Pas un son pas un oiseau pas un passant
Seuls bougent les arbres au souffle froid du vent

Midi sur la cité et la peur me prend

Dans les allées soudain apparaissent les gens
Marchant soucieux pressés et le regard absent

Midi sur la cité et la peur me prend
Vivre ainsi vivre ici dans cette fin des temps

Bientôt sur les pelouses accourent les enfants
Leurs cris leurs rires leurs voix fracassent le silence
Mais la ville persiste elle étouffe les gens
Le vent les voix les rires et les cris des enfants

Un avion passe et gronde et s’éloigne en grondant

La cité s’abandonne à son assoupissement










Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Sur mon balcon pendant le confinement

16 mars · Face à mon balcon Un nid de pies Je les connais Je les vois tous les jours Mais maintenant J'entends Les cris des jeunes qui appellent les parents 5 C'est le " chat jaune " Je le connais Il me connait Je le salue toujours en passant Là, je le vois de loin Mais sa présence est rassurante 5 17 mars · Je pense à la vie quotidienne des anciens gardiens de phares , elle est un peu la nôtre...sauf qu'au lieu de contempler le coucher de soleil au dessus de l'océan, je vois des gens emmitouflés dans des écharpes qui promènent leurs chiens. 1 18 mars · De mon balcon ""..je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie..." 17 mars · Tea time...on ne se laisse pas abattre ! 20 mars · Ce soir, vendredi, je vois circuler des livreurs uber eat, esclaves sans protection

Journal du Grand Confinement

Journal du Grand Confinement  1337ème jour après le Grand Confinement Devant mon balcon, c'est vraiment la savane...Dans l'herbe haute hier soir, au coucher du soleil j'ai vu un renard. Cela n'a pas l'air de troubler les chats, apparemment il ne les chasse pas, quant aux poules sauvages elles ont appris à se réfugier dans les arbres ; je pense qu'il doit manger les rongeurs. Ensuite je n'ai plus rien vu,la nuit est tombée, c'était l'heure du couvre-feu . J'ai fermé mes volets et éteint mes lumières d'autant que j'ai entendu passer une patrouille de vigilants. Aujourd'hui, jeudi j'ai le droit de sortir à  « l'heure des vieux » . Il va encore falloir enfiler cette foutue Kombi , j'ai horreur de ça ! D'autant que je dois enfiler l'ancien modèle, celui qui s'attache dans le dos...Le modèle récent est dans le lave-linge. Et puis j'ai horreur aussi de me retrouver avec des gens qui ont t