cité 1
L’herbe
sale
Frôle
les carcasses de béton
Les
fenêtres aveugles
Regardent
nulle part
Les
passants passent
Les
fenêtres aveugles
Regardent
nulle part
L’herbe
sale frôle les carcasses de béton
La
banlieue s’alanguit silencieusement
Cité2
A
l’horizon carcasses de béton
Temps
ralenti ciel lugubre gris
Herbe
jaune semée de papiers gras
Arbres
malades tendant les bras
Aux
murs d’indéchiffrables graffitis
Le
mot rêve en lettres bleues écrit
Pas
un son pas un oiseau pas un passant
Seuls
bougent les arbres au souffle froid du vent
Midi
sur la cité et la peur me prend
Dans
les allées soudain apparaissent les gens
Marchant
soucieux pressés et le regard absent
Midi
sur la cité et la peur me prend
Vivre
ainsi vivre ici dans cette fin des temps
Bientôt
sur les pelouses accourent les enfants
Leurs
cris leurs rires leurs voix fracassent le silence
Mais
la ville persiste elle étouffe les gens
Le
vent les voix les rires et les cris des enfants
Un
avion passe et gronde et s’éloigne en grondant
La
cité s’abandonne à son assoupissement
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