haïkus
Il
suffirait de pousser la porte
S’abandonner
à la tiédeur
Mais
comment oublier la morsure du gel
Sur
les rochers
Les
mouettes sommeillent
La
tête dans le soleil
Vent
et brume
Gerbes
d’écume
La
mer en colère
Grincement
de chaise
Crissement
de plumes
La
grise adolescence s’use
Les
essieux du wagon
Gémissent
et pleurent
Nul
ne s’en soucie
Les
Parisiens
Sont
chagrin
Même
leurs chiens
Non
Les
nuages ne sont pas des moutons
Mais
de sales flocons
De
coton
Orage
La
route droite et mouillée
Scintille
sous le soleil
Parfum
de boue chaude
Parfum
d’été
Je
voudrais embrasser la terre
A Nantes
Non
seulement il pleut
Mais
il vente
A
la gare
Personne
au départ
Par
hasard
Manger
les étoiles
Sucer
la moelle du temps
Boire
l’azur
Ciel
trop bleu
Chaleur
suffocante
Désir
de nuages
Vent
d’été
Grappes
de fruits rouges
Les
croquer
Chairs
des cerises
Herbes
coupées
Parfums
d’été
Rue
Jacques Prévert
Entre
les façades grises
Pleurent
des arbres pelés
La
pétarade des pelleteuses
Brise
Le
flamboiement du soleil
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