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HaÏkus

haïkus




Il suffirait de pousser la porte
S’abandonner à la tiédeur
Mais comment oublier la morsure du gel




Sur les rochers
Les mouettes sommeillent
La tête dans le soleil




Vent et brume
Gerbes d’écume
La mer en colère




Grincement de chaise
Crissement de plumes
La grise adolescence s’use



Les essieux du wagon
Gémissent et pleurent
Nul ne s’en soucie






Les Parisiens
Sont chagrin
Même leurs chiens




Non
Les nuages ne sont pas des moutons
Mais de sales flocons
De coton




Orage
La route droite et mouillée
Scintille sous le soleil





Parfum de boue chaude
Parfum d’été
Je voudrais embrasser la terre



A Nantes

Non seulement il pleut
Mais il vente




A la gare
Personne au départ
Par hasard




Manger les étoiles
Sucer la moelle du temps
Boire l’azur




Ciel trop bleu
Chaleur suffocante
Désir de nuages




Vent d’été
Grappes de fruits rouges
Les croquer




Chairs des cerises
Herbes coupées
Parfums d’été





Rue Jacques Prévert
Entre les façades grises
Pleurent des arbres pelés


La pétarade des pelleteuses
Brise
Le flamboiement du soleil

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Journal du Grand Confinement  1337ème jour après le Grand Confinement Devant mon balcon, c'est vraiment la savane...Dans l'herbe haute hier soir, au coucher du soleil j'ai vu un renard. Cela n'a pas l'air de troubler les chats, apparemment il ne les chasse pas, quant aux poules sauvages elles ont appris à se réfugier dans les arbres ; je pense qu'il doit manger les rongeurs. Ensuite je n'ai plus rien vu,la nuit est tombée, c'était l'heure du couvre-feu . J'ai fermé mes volets et éteint mes lumières d'autant que j'ai entendu passer une patrouille de vigilants. Aujourd'hui, jeudi j'ai le droit de sortir à  « l'heure des vieux » . Il va encore falloir enfiler cette foutue Kombi , j'ai horreur de ça ! D'autant que je dois enfiler l'ancien modèle, celui qui s'attache dans le dos...Le modèle récent est dans le lave-linge. Et puis j'ai horreur aussi de me retrouver avec des gens qui ont t